Sunday, December 12, 2004


Nice landing Doc ! Posted by Hello

NYC Hawk blues

Close to Central Park, at 74th street & 5th avenue, lived Pale Male and Lola. They are two massive red tail hawks living among the richest residents of Upper East Side. But last Tuesday, at 3 pm, their nest on the 10 M$ building at 927 Fifth Avenue was removed by some residents. This instantaneously transformed Pale Male and his family in newly homeless New Yorkers.

- Support Pale Male and help bring back the nest !

- Petition at NYC Audubon,

- Watch 24 seconds Pale Male video on PBS,

- NY Times articles on Pale Male.


PS: I'm kind of puzzled to see this agitation around Pale Male while some real human homeless are still lying in some other streets of Upper East Side. But it remains that it is unfair anyway...

Friday, December 10, 2004


Dans la vitrine du salon. Posted by Hello

Thursday, December 09, 2004

Mari de la Coiffeuse

J'ai eu envie de reecouter la BO du 'Mari de la Coiffeuse' durant toute la journee. Image hilarante du petit garcon au maillot de bain en laine rouge. Celui qui gratouille les fesses et fait se tremousser a l'ecoute des musiques Persanes.

J'ai quand meme pas fait la danse du ventre au travail, mais compensation: j'ai serre la main de Frostie, le snowflake.

Pendant que j'essaye de coder un pauvre machin en C, ce soir, j'ecoute la radio. Des programmes avec des vrais morceaux de France et de bons sentiments dedans.

[ARTE radio, Journal d'une jeune prof, Ma these et moi]

[Zoe Varier, un ange passe]

[Daniel Mermet, la-bas si j'y suis]

Bon, les Pixies jouent toute la semaine prochaine. Et j'y vais pas. Bouh.

Wednesday, December 08, 2004


Et ce rouge a levres, dont elle semblait fiere. Posted by Hello

Des courbes de choses invisibles

J'en ai passe des heures et des heures a ecouter cet album de Telefax.
Il fait partie de la serie 'J'ecoute un disque deprimant, et alors, j'ai le droit, nan ?'. J'assume. Mais celui-ci est l'elu qui a le plus tourne dans la platine. D'ailleurs devine ce que j'ecoute maintenant ?

Les mots sont susurres, ils s'agregent, forment des contours tout flous. Ces mots-la ont quelque chose des nuages d'ete qui se laissent deriver paresseusement. On leur donne la signification que l'on veut+croit+aime. Cousin de sang des Diabologum, Programme, Mendelsohn, et autre Experience, Telefax a accompagne mon ete 2003, et s'est incruste depuis.

Spoken words sur musique repetitive lancinante ? Yep. Discours a la con qui veut rien dire ? Peut-etre pour certains. Le tout est de laisser les images se former. La ou tu ne vois qu'une tache, qu'un papillon, d'autres y voient un port de Sicile.

Moi j'aime bien l'idee.

Lorsque sur les plateformes surplombant la ville, vous suiviez le mouvement lent des cargos sur le fleuve, tu pensais aux mètres cubes d’eau, dévalant la rivière. Et au fleuve qui rejoint la mer. A ce fleuve silencieux. Aux hélices des grands cargos transportant les récoltes de l’intérieur des terres jusqu’aux grands ports, sur la côte. Tu penses aux mètres cubes d’eau, aux mètres cubes d’eau. A ses mains engourdies que tu hésitais à venir chercher, dans les poches de son manteau.


Tuesday, December 07, 2004


No turn on red Posted by Hello

Quittons la France

J'ecoutais beaucoup "La Bancale" de Tue-Loup a ce moment-la. Les paroles rebondissaient dans ma caboche vide. Elles y trouvaient une cavite resonnante prete a amplifier les peu de stances qui portaient un sens. Quittons la France : c'etaient les mots de la fin. La derniere phrase.

Je l'ecoutais sur son CD a elle. Son ecriture dessinait des lettres courbes, rondes, lisses, sur la galette piratee. Les voyelles, les consonnes en noir, parfois en rouge, d'autres en vert. J'imaginais les feutres qui allaient bien. Elle avait aussi des crayons de couleur. Je lui en avais offert d'un peu toutes les couleurs. Le plaisir enfantin d'ecrire avec une mine grasse.

Elle m'avait laisse, dans le tiroir en bas a droite, la pochette noire des CDs a l'alphabet arrondi. une boite a tresors. Pixies. Velvet Underground. New Order. Tue-Loup et autres.

Il y avait aussi un livre de poche. Une note au crayon HB mal taille. "Je l'ai bien aime. Ne fais aucune interpretation."

Quittons la France. J'esperais que ces mots serait aussi pressants dans sa tete qu'ils l'etaient pour moi. Oui.

Religieusement, je lisais les pages du poche pour trouver ce qui ne devait pas etre interprete. Je crois que je pourrais continuer encore longtemps. Les autres livres qu'elle m'a offerts, je ne les feuillette qu'a peine. De peur d'avoir encore a ignorer des messages qui decidement, non, n'avaient pas lieu d'etre interpretes.

Monday, December 06, 2004

I'm learning to fly, but I ain't got wings

Le De Havilland DHC-8 survole Long Island, White Plains est un peu plus loin. A perte de vue, on voit les lumieres des banlieues populeuses de NYC, les phares des chars rutilants. Ils sont tout petits, petits, petits. Meme l'Empire State est tout petit. Fire Island.

La bombe thermonucleaire. Le premier front d'onde se propage a la celerite constante de 330 m/s. C'est l'onde P longitudinale. Les molecules d'air transmettent les megapascals avec une habilite des plus deconcertantes. Une sphere parfaite. Lisse. La vague de surface, plus paresseuse, s'occupe de mettre a terre pavillons, autos, lampadaires. La source est ponctuelle. On sent ensuite l'elevation de quelques degres. Puis le nuage de poussiere s'ajoute a la partie. Les lignes de courant, revelees par le flux de poussieres, evitent la surface trop lisse du jet a helices.

"Something to drink ?"
"Yep, a bloody Mary, please"

Le steward a le bon gout d'accompagner le moment d'un peu d'electro:

{Lesbians on Ecstasy}
{The Hacker}
{Peaches}
{Le Tigre}
{Stereo Total}
{Vive la fete}

Je me reveille. Le train d'atterrissage est sorti. -15 degres a Montreal cette fin de semaine. Zero a New York.

Thursday, December 02, 2004


What's a good photo ? Posted by Hello

Implication ?

The graphic novel "Le photographe" [1,2] by Lefevre, Guibert and Lemercier has the interesting form of a reality comics. A mixture of photos and drawings to tell Lefevre's adventures with members of Medecins sans frontieres. 1986. Lefevre, a 28 yr old photographer, joins a team of French doctors in Afghanistan. In a fortune hospital, they cure kids, women and "babas", relieve souls, and the photographer cries. Under the frghtening noise of the explosions and helicopter blades during the war between USSR and the moudjahidins.

Links:

- Photographs from afghanistan with scenes that correspond to the book.

- Dupuis editions - Aire Libre.

- MSF in Afghanistan, in the 80ies with some videos related to Lefevre's mission.

- Destins croises, a superb exhibition by the photographer Reza. Happened in the Jardin du Luxembourg, Paris, in 2003.